Il vise à créer un nouveau programme, nommé Santé environnementale et doté de 500 millions d'euros. La santé et l'environnement étant interdépendants, le politique doit conjuguer les deux pour améliorer l'état de santé de la population. Or le Ségur de la santé n'a apporté aucune réponse à ces enjeux. Il est d'ailleurs frappant de constater que l'expression « santé environnementale » n'apparaît qu'une seule fois dans le bleu budgétaire de la mission Santé.
La régulation des environnements pathogènes dans lesquels nous évoluons, en ville comme à la campagne, est trop faible pour freiner la dégradation de la qualité de l'air et de l'eau. Nous proposons donc d'investir dans une réelle politique de santé environnementale, dont le support budgétaire serait ce nouveau programme déclinant l'ambition gouvernementale en la matière et reprenant les dossiers de l'action 15 du programme 204.