Rattacher le PIA au Premier ministre me semble une mauvaise idée. C'est peut-être flatteur pour les fonctionnaires concernés, mais le suivi est de nature administrative, car le Premier ministre ne peut pas avoir l'œil sur tout. Il y a beaucoup de confusion avec les ministères. On peut regretter ce choix : il n'implique pas un pilotage politique alors que l'emploi de ce type de crédits nécessite de garder un cap. Sinon, en cas de dérive, on tombe très vite dans la gestion classique d'un budget de ministère.