Nous avons en effet cette discussion depuis plusieurs années, en particulier depuis le début de la crise. Nous nous étions accordés sur le fait qu'il fallait éviter toute discrimination fiscale à l'égard des métiers de l'édition. Pendant la crise, les mesures d'aide et de relance ont soutenu les métiers de l'édition. Alors que les plans d'urgence et de relance commencent à être derrière nous, il nous faut activer des outils permettant d'accompagner l'édition d'une manière à peu près équivalente.
Il manquait, jusqu'alors, un ciblage fin et efficace. Le dispositif proposé par l'amendement II-CF1509 satisfait ces conditions. Le crédit d'impôt serait accordé dans la limite de 500 000 euros par entreprise, à hauteur de 15 % des dépenses éligibles – 30 % pour les microentreprises. Les dépenses éligibles seraient plafonnées à 300 000 euros par contrat. Le dispositif s'appliquerait jusqu'au 31 décembre 2024. Cette disposition étant bien calibrée, je donne un avis favorable sur l'amendement II-CF1509 et demande le retrait des deux autres amendements.