Vous avez raison, monsieur le président : compte tenu de la disproportion des peines encourues, il y a un effet de substitution entre le trafic de tabac et le trafic de stupéfiants. D'ailleurs, vous sous-estimez le marché parallèle : d'après les données auxquelles j'ai eu accès, il représente plutôt 25 % de la consommation totale de tabac, sachant que le chiffre varie considérablement d'une zone géographique à l'autre.