Ayant travaillé professionnellement dans ce cadre, je suis bien placé pour savoir qu'aucune édition des Jeux olympiques n'a respecté le budget initialement fixé et que la plupart n'ont pas tenu leurs promesses de retombées positives. On nous assure qu'en l'espèce, ce sera le cas, mais il faut une clause de revoyure, sinon on donne un blanc-seing à des dépassements budgétaires. Ce n'est pas acceptable – et cela l'est d'autant moins que l'organisation des Jeux a été obtenue sur cette promesse. De ce point de vue, je trouve l'amendement de Charles de Courson très modéré.