Le rapport que nous demandons a précisément pour objet de déterminer dans quelle mesure ces transformations ont affecté la dette. Je vous trouve bien optimiste de considérer que la reprise de la dette a permis de poursuivre le développement de la SNCF : j'y vois plutôt le camouflage d'une absence d'investissements et d'une austérité imposée. Pas de privatisation, dites-vous ? Nous verrons dans quelques années : nous avons fait la même expérience à propos du secteur de l'énergie, entendu les mêmes promesses. On commence par l'ouverture à la concurrence – il est déjà prévu qu'une ligne privée assure le trajet Marseille-Nice –, puis la société publique, devenue société nationale à capitaux publics, est privatisée. Nous l'avons observé dans tous les secteurs.