L'amendement II-CF759 vise à demander au Gouvernement un rapport « sur les enjeux financiers, pour les finances publiques, du recours à la sous-traitance des services d'entretien et de ménage et sur les scénarios, en matière de trajectoire des finances publiques, d'alignement des conditions sociales entre salariés de la sous-traitance et agents en interne, ainsi que de retour à une internalisation de ces services pour les différents ministères et institutions publiques ».
Lors de la crise du covid, le chef de l'État a rendu hommage à « l'ensemble des femmes et des hommes qui sont en deuxième ligne, qui permettent à nos soignants de soigner et au pays de continuer à vivre ». Très souvent, nous ne les voyons pas, car les services d'entretien et de ménage sont assurés dans nos bureaux lorsque nous n'y travaillons pas encore. Ces hommes et ces femmes sont généralement des sous-traitants, soumis à des contrats précaires, mal payés et mal considérés, ce qui est encore plus déplorable lorsqu'ils travaillent dans des ministères ou des institutions publiques. Il serait intéressant de savoir en quoi lesdites institutions ont intérêt à recourir à la sous-traitance et à ces personnels exploités plutôt que d'employer des salariés dans un cadre plus classique pour effectuer ces tâches.
L'amendement II-CF761 a le même objet mais concerne plus spécifiquement les femmes de ménage des hôpitaux.