Nous proposons d'avancer au 1er janvier 2022 la fin des garanties à l'export pour les projets pétroliers et gaziers.
Je rappelle qu'entre 2016 et 2020, les quatre plus grandes banques françaises ont injecté près de 250 milliards d'euros dans les secteurs du charbon, du pétrole et du gaz. Pire, malgré les politiques sectorielles censées limiter leurs activités dans les industries pétrolières et gazières les plus toxiques, toutes ces grandes banques ont augmenté leurs financements aux hydrocarbures non-conventionnels.
Or, face à cette situation, le Gouvernement et la majorité n'ont rien trouvé de mieux que de verrouiller jusqu'en 2035 les subventions françaises aux projets gaziers, à travers les garanties à l'export. Nous voulons que celles-ci prennent fin dès le 1er janvier 2022.