Pour compenser l'insuffisance de financements de l'État et des collectivités afin de poursuivre le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Ouest, une taxe assise sur le foncier bâti a été proposée à notre assemblée, et adoptée en catimini en première lecture. Certains parlementaires s'en sont étonnés localement. Mon amendement vise donc à ouvrir le débat, qui est très important en Aquitaine et, dans une moindre mesure, en Occitanie.
Je suis, pour ma part, très favorable à la LGV, mais son financement doit reposer sur des bases justes, claires et transparentes, pas sur un amendement de dernière minute, négocié entre le Gouvernement et les régions exclusivement. Je suis élu du département des Pyrénées-Atlantiques qui devra dépenser 108 millions d'euros, alors qu'il n'aura aucune gare, la ligne s'arrêtant à Dax. Nous avons droit à ce débat public.