Les mesures indispensables mises en œuvre pour accompagner la population et les entreprises lors de la crise sanitaire ainsi que l'investissement du « Ségur de la santé » dans la revalorisation des salaires pèsent très fortement sur les comptes sociaux. Soulignons que la sécurité sociale a joué pleinement son rôle d'amortisseur social pendant la crise, notamment en nous préservant de la déroute économique et d'une catastrophe sociale. Dans ce contexte budgétaire dégradé, à un moment où nous avons besoin de financer la branche autonomie, quels sont les leviers utilisables pour restaurer l'équilibre des comptes sociaux, éviter une politique d'austérité et intégrer les coûts liés à la perte d'autonomie ?
Le périmètre de la LFSS est plus réduit que celui du compte des administrations de sécurité sociale. Il n'intègre ni les dépenses assurées par les complémentaires santé privées, ni les prestations versées par l'assurance chômage et les retraites complémentaires. Faut-il redéfinir les périmètres pour les mettre en adéquation ?
Dans son rapport, le HCAAM juge le système inégalitaire et trop complexe, tant pour les assurés que pour les professionnels. Il propose quatre scénarios, que vous avez exposés. Quel est votre avis sur ces différents scénarios ? Que pensez-vous de la proposition transversale relative au développement de la prévoyance des salariés ?