Aucune réforme structurelle de la sécurité sociale n'a encore été engagée puisque nous attendons encore la grande loi sur l'autonomie et celle sur les retraites.
Concernant la stratégie d'équilibre que vous avez évoquée, la dernière loi de programmation pluriannuelle, qui date de janvier 2018, n'est plus d'actualité et n'apporte plus aucun cadre contraignant aux lois de financement de la sécurité sociale. Seriez-vous favorables à une primauté de cette loi de programmation pluriannuelle ?
S'agissant de la souveraineté de notre pays au regard de son endettement, devenu insoutenable, le gouverneur de la Banque de France a tiré la sonnette d'alarme. Il propose, pour mettre fin à cette situation, d'améliorer l'efficacité de notre dépense publique et de mieux la maîtriser. Qu'en pensez-vous ?
Enfin, vous avez pris le temps d'évoquer la crise sanitaire mais vous avez oublié celle de l'accès aux soins dans les territoires. C'est dans les départements où la densité médicale est la plus faible que les médecins sont les plus âgés. Les besoins sont réels et les inégalités territoriales se sont aggravées.