Autre difficulté à laquelle nous sommes confrontés : les chèques énergie ne peuvent pas être utilisés dans le cadre des chauffages collectifs, sans que cela soit pour autant un frein au taux d'utilisation puisqu'ils servent au paiement des factures d'électricité à partir des compteurs individuels.
Nous ne sommes pas convaincus qu'une simplification administrative des courriers n'aurait pas de conséquence sur le taux d'usage : un bref courrier accompagnant le chèque énergie et précisant qu'en cas de difficulté, tel numéro peut être appelé, telle maison de services au public peut être contactée, me paraîtrait plus efficace. La présentation est très confuse, ce dont l'administration n'avait d'ailleurs peut-être pas vraiment conscience. Certes, le taux d'usage ne s'élèverait pas mécaniquement à 90 % s'il en allait autrement mais il pourrait augmenter. J'insiste sur la question de l'accompagnement : un numéro de téléphone, une adresse où se rendre.
L'application du troisième scénario serait plus complexe mais elle relèverait du moyen terme.
S'agissant du chèque travaux, il n'est pas possible de vouloir à la fois simplifier et maintenir un dispositif peu utilisé. Dès lors qu'il existe des dispositifs plus simples, plus efficaces et dont les budgets sont sans commune mesure – c'est le cas de MaPrimeRénov' – il faut rendre les choses plus lisibles. Nous avons donc préconisé la suppression du chèque travaux mais le choix vous appartient.
Nous ignorons pourquoi des personnes dont les revenus se situent dans le premier décile ne bénéficient pas directement du dispositif.
Enfin, nous sommes bien conscients qu'aucun des trois scénarios n'est entièrement convaincant mais « gouverner, c'est choisir » et, une fois encore, cela vous appartient !