Si j'ai bien compris l'enjeu tenant à la limitation des lieux de vie sociale, il ne faut pas se voiler la face : si l'on ne répond pas notamment à l'interrogation du monde de la nuit, des lieux de rencontre alternatifs vont se créer.
Madame la rapporteure, vous ne pouvez pas vous borner à répondre que cela relève du règlement. Nous n'interrogeons le Premier ministre qu'une seule fois par semaine lors des questions au Gouvernement ! De grâce, faites savoir à Matignon que l'on ne peut attendre la fin du mois de mai. On ne peut imaginer que la Représentation nationale ne se fasse l'écho des préoccupations des professionnels concernés. Ils ont besoin d'une date, fût-elle décalée, pour se préparer. Il n'est ni acceptable ni honnête de les laisser dans l'expectative jusqu'à la fin du mois.