L'amendement souffre d'un vice de forme, puisqu'il vise à introduire dans le code général des collectivités territoriales des dispositions transitoires. Je doute de la pertinence de cette stratégie légistique.
Surtout, la mesure irait à l'encontre de l'exigence de clarté du discours public. Si on peut être seul sur la plage sans faire courir de risques à d'autres, il n'y a pas de raison d'en interdire la simple présence. Cet amendement l'autorise, à condition qu'on se livre à des activités physiques ; il exclut qu'on se retrouve avec soi-même, qu'on profite du cadre naturel. Cette proposition, qui est mauvaise sur la forme et incohérente quant au fond, est particulièrement contre-productive. Il aurait mieux valu adopter nos propositions.