Les membres de la commission des Lois et les parlementaires dans leur ensemble sont particulièrement sensibles à la situation des professions du droit, qui constituent un élément déterminant de notre démocratie. Pour autant, je constate des différences dans votre ressenti vis-à-vis de vos relations avec la Chancellerie et les pouvoirs publics. Des difficultés, qui ne sont pas toujours nouvelles, se sont révélées au cours de la crise sanitaire. En ce sens, les Français ont été surpris de constater qu'une partie des avocats, en particulier les jeunes, percevaient des rémunérations très faibles. Ces difficultés ont été renforcées par la grève menée par les avocats contre la réforme des retraites et montrent que la profession se trouve parfois dans une situation économique délicate, même si les autres professions du droit ne sont pas non plus épargnées.
Au-delà des aides que vous attendez des pouvoirs publics, quelles mesures de plus long terme vous permettraient de restructurer vos professions et de répondre aux évolutions économiques et sociales que nous constatons ? Peut-on imaginer un numerus clausus pour les jeunes avocats ? Comment résorber la fracture numérique ?