Ma voix diffère un peu de celle de la majorité de mon groupe, même si je me réjouis de l'installation des 30 000 conseils municipaux. La poursuite des opérations électorale était réclamée par les élus, mais elle n'intéresse pas particulièrement les Français, en pleine crise sanitaire et économique. La fin du mois de septembre me semblait plus propice, étant donné que l'état d'urgence sanitaire se prolonge au moins jusqu'au 10 juillet. Je m'inquiète de la sincérité du scrutin, alors qu'il y aura eu plus de trois mois d'écart entre les deux tours. Organiser le second tour au mois de juin ressemble à une partie de poker. Mais maintenant que les cartes sont distribuées, je souhaite que la partie aille jusqu'au bout.