La situation est unique. Personne ne dit que l'élection municipale de 2020 restera dans les mémoires comme s'étant déroulée de façon optimale, mais c'est justement parce que nous sommes dans une situation unique et que notre pays subit, comme les autres, cette crise mondiale, que nous devons nous adapter. Bien sûr, l'avis du conseil scientifique qui a orienté la décision du Gouvernement indiquait qu'il n'y a aucune garantie que la situation soit plus favorable en septembre qu'en juin, et qu'en revanche nous multiplierions les risques en organisant deux tours en septembre plutôt qu'un seul en juin.