La Délégation parlementaire au renseignement (DPR) partage votre diagnostic sur la nécessité de créer au moins un quartier d'évaluation de la radicalisation pour les femmes.
Sans chercher à faire la publicité de ma proposition de loi instaurant des mesures de sûreté à l'encontre des auteurs d'infractions terroristes à l'issue de leur peine, je pense qu'un dispositif de sûreté n'est pas incompatible avec une prise en charge des personnes radicalisées au cours de la détention. Nous mettons cet outil complémentaire à la disposition des magistrats quand la dangerosité d'un individu est avérée, dans un contexte de sortie sèche et lorsque tous les dispositifs de réinsertion à l'intérieur de la détention ont échoué.
Jusqu'à présent, nous étions démunis et il fallait prévoir, à mon sens, un dispositif supplémentaire. C'est également ce qu'a estimé la majorité de notre Assemblée puisque la proposition de loi a été votée très largement en première lecture. Je sais que nous ne parviendrons pas à nous mettre d'accord sur ce point mais, et c'est bien normal, nous sommes chacune dans notre rôle.
En tout cas, je vous remercie pour ces six années au service de toutes les personnes privées de liberté.