Dans cette histoire, le temps et la prévisibilité constituent, au-delà des moyens, le nerf de la guerre. Je n'ai jamais compris pourquoi certains textes, qui ne présentent aucun caractère d'urgence, sont tout de même examinés dans la précipitation. Il arrive pourtant que nous ayons le temps de bien faire les choses, d'améliorer notre organisation, autrement dit la coordination entre le Parlement et le Gouvernement. Peut-être faudrait-il à terme l'inscrire dans la Constitution : je rejoins sur ce point l'avis de Bertrand Pancher.