Le problème n'est pas l'adaptation des mesures au niveau local, mais le fait que la même situation ne donne pas lieu aux mêmes décisions : le port du masque à vélo, par exemple. Il faut une boîte à outils garnie de consignes claires qui soient appliquées en fonction des situations locales. Si l'on réunit les préfets en leur disant que l'on attend d'eux des propositions pour faire face à la crise, cela va susciter une fuite en avant : un préfet responsable d'une zone rouge, qui voudra éviter tout risque, décidera la fermeture des bars à vingt-trois heures quand ils resteront ouverts jusqu'à deux heures du matin dans une autre zone rouge. Mais comment quelqu'un qui va voir un ami comprendrait-il pourquoi il ne peut pas aller boire un coup jusqu'à deux heures du matin dans sa commune alors que c'est autorisé ailleurs ? Comment voulez-vous susciter l'adhésion ?
Autre injustice, dont il est de notre responsabilité de parler : pendant que vous continuez d'adopter des mesures attentatoires aux libertés individuelles, vous n'en prenez pas dans le domaine économique,…