Depuis cet été, les indicateurs censés alerter sur l'arrivée d'une seconde vague sont malheureusement très fluctuants. Les signaux sont contradictoires. En l'absence de consensus scientifique, plus personne n'y comprend rien. Nous devons cette cacophonie à des prises de position plus souvent politiques que scientifiques. Cela suscite chez les Français de l'agacement, voire de la défiance envers nos institutions, qui perdent en crédibilité. Sans parler des mesures de bon sens rejetées d'un revers de main au moment où la crise sanitaire battait son plein : je pense aux masques et au dépistage massif, que le Gouvernement jugeait inutiles il y a quelques mois au lieu d'admettre la pénurie.
Il faut confier de nouveau la gestion de crise au Parlement, lequel doit de toute urgence retrouver la place qui lui revient afin de servir au mieux les intérêts des Français. Mon amendement est de repli par rapport au précédent qui tendait à supprimer l'article : il s'agit que le régime transitoire ne soit prolongé que jusqu'au 31 décembre 2020. La date du 1er avril 2021 est bien trop éloignée, notamment au vu des échéances électorales.