Je précise qu'il n'y aura pas de jurisprudence Houlié (Sourires) et que tous les amendements qui vont suivre ne recevront pas de ma part un avis favorable.
Le ministre a donné hier des éléments factuels concernant les bars et les restaurants : il a indiqué qu'en les fréquentant, on risque trois fois plus d'être contaminé car ce sont des lieux de convivialité. Que ce risque soit élevé, c'est un constat, pas de la théorie.
Le maintien de la fermeture de certains ERP ne réjouit personne : certainement pas moi puisque je me suis battue au début de l'été pour le monde de la nuit en me rendant notamment au Balajo, la plus ancienne boîte de nuit de Paris. Ce n'est pas une décision facile à prendre ; nous avons été nombreux à regretter de ne pas pouvoir danser cet été. Je connais aussi les difficultés du secteur de l'événementiel. Malheureusement, nous sommes rattrapés par le principe de réalité : la circulation de l'épidémie ne permet pas d'envisager la réouverture. Cependant, je tiens à signaler qu'un fonds de solidarité a été créé pour soutenir ces établissements et je me réjouis de l'annonce de sa prorogation jusqu'à la fin de l'année. Nous préférerions évidemment que ces établissements puissent rouvrir mais, en attendant, il est essentiel de les soutenir.
Compte tenu des circonstances, je suis obligée d'émettre un avis défavorable, même si je le regrette.