La CNIL regrette que « le rapport que le Gouvernement a adressé au Parlement ne fasse pas état d'éléments plus précis justifiant de la nécessité de maintenir ces traitements au regard du contexte sanitaire actuel ». Cela justifie amplement nos doutes et nos questions. Par ailleurs, lors d'un précédent débat sur les données de santé, nous avions relevé des entorses importantes au secret médical dues à la quantité de données collectées et au nombre de personnes qui y ont accès. Nous croyons d'autant moins aux garanties que vous prétendez apporter que des débats font rage sur les liens entre le Health Data Hub et Microsoft, qui mettent en lumière le problème de la privatisation des données. Mme Nathalie Goulet, sénatrice de l'Union centriste, qui n'est ni gauchiste, ni insoumise…