Le terrible attentat de Conflans-Sainte-Honorine confirme l'implication sur notre territoire de personnes agissant directement ou indirectement dans le même but : abattre la République, ses symboles, ses valeurs et faire triompher un idéal politique, l'islam radical ou islamisme. Si le terroriste est passé à l'acte seul, d'autres ont rendu cet attentat possible en armant idéologiquement ou matériellement l'assassin de Samuel Paty. La mosquée de Pantin et des associations ont appelé à des représailles contre ce professeur parce qu'il avait expliqué à ses élèves ce qu'est la caricature, si chère à notre pays.
Le Gouvernement a pris et continue à prendre de nombreuses mesures pour lutter contre l'islamisme radical : 356 lieux de radicalisation ont été fermés depuis 2017, et vous venez d'annoncer de nouvelles fermetures et de nouvelles dissolutions d'associations, ce dont on ne peut que se féliciter. En nous attaquant aux lieux et aux vecteurs de diffusion de l'islamisme radical, nous apportons une réponse forte : la République ne peut être sciemment attaquée en son sein.
S'attaquer au cœur de l'islamisme radical est essentiel ; mettre en lumière les actions de ses complices l'est tout autant : il y a ceux qui arment les terroristes et il y a ceux qui les aident, qui reculent face à eux, qui transigent avec les valeurs de la République. Cela se passe au cœur de notre pays, dans nos associations, au sein d'une université qui favorise le développement d'associations racialistes, parmi des médecins complaisants. Pour faire face aux officines dont vous avez parlé et qui organisent, par la violence et la terreur, la chute de la République, vous avez annoncé, monsieur le ministre, des mesures fortes ; mais pouvez-vous nous confirmer que le Gouvernement mobilisera sa force et tous les moyens à sa disposition pour agir contre les complices de l'islamisme radical ?