Toute la nation a été bouleversée par le décès de Samuel Paty et l'attentat de Nice ; elle en est restée sidérée.
Vous l'avez dit, monsieur le ministre, face à la menace diffuse et déterminée, il faut des moyens financiers, et il en faut sans compter pour la justice, la police et la gendarmerie.
Le risque zéro n'existe pas, et aucune loi ne nous permettra d'éradiquer le risque d'attentat : il nous faut le dire, avec pédagogie et sans démagogie, à nos concitoyens.
Je rejoins tout à fait votre analyse relative à l'amélioration des dispositifs existants, et notamment de la plateforme PHAROS : qu'envisagez-vous concrètement afin que les renseignements qu'elle collecte aient des suites utiles ?
On sait que, quelque temps avant d'être victime de ce geste atroce, Samuel Paty avait déposé plainte, avec son chef d'établissement. Un dépôt de plainte n'est pas anodin. Envisagez-vous des dispositifs particuliers permettant une plus grande agilité que celle qui a été constatée – je le dis sans esprit polémique ou critique ? À l'avenir, lorsqu'une plainte sera déposée, il faudrait pouvoir apporter une protection au plus près et au plus vite.