À l'inverse de M. Molac, je pense que tout ce qui va dans le sens de la sécurité des Français, et donc de leur liberté, va dans le bon sens. C'est le cas de l'excellent travail de nos collègues. J'aimerais qu'il n'y ait ni police ni armée et que nous vivions tous dans la béatitude, mais ce n'est malheureusement pas le cas : nous avons subi 270 morts. L'armée est a minima dissuasive, et c'est extrêmement important.
Le port d'arme par les fonctionnaires de police en dehors de leurs heures de service peut également aider. Cela existe dans d'autres pays d'une manière encadrée.
S'agissant de la vidéoprotection, j'observe que tout est filmé aujourd'hui, en permanence, et pas seulement par des caméras : tout le monde a un téléphone portable. Le monde a changé. Il n'y a pas de raison que les fonctionnaires soient handicapés parce qu'ils n'auraient pas le droit de filmer.
Je vous soutiens totalement en ce qui concerne la préservation de l'image des fonctionnaires de police. C'est également essentiel.
Nous voyons des images invraisemblables en provenance des quartiers perdus de la République. Des petites filles de trois ans portent des voiles, ce qui est terrifiant. Je sais que les choses sont en train de changer depuis que vous avez pris vos fonctions, monsieur le ministre. Aucun endroit ne doit rester hors la loi – même si c'est plus facile à dire qu'à faire.