Notre groupe rejoint les observations d'Antoine Savignat.
La date du 1er avril est non pas une blague mais une triste décision eu égard à ce que l'on doit attendre d'un parlement. Nous discutons là d'un dispositif dérogatoire, qui porte une atteinte grave à nos libertés. Il ne me semble pas que le Gouvernement ait montré jusque-là une grande capacité à régler au mieux cette question. Il serait de son intérêt de se rapprocher des parlementaires pour garantir ces libertés et l'efficacité des dispositifs qu'il met en place. L'humilité serait de bon aloi. Dans le cadre de cet état d'urgence sanitaire, nous aurions pu nous retrouver tous ensemble autour d'une date. C'est une occasion manquée.