Vous m'expliquerez, il doit y avoir un malentendu ou un problème de langue entre nous... Je suis ravie d'apprendre que votre famille vous soutient, monsieur le rapporteur – heureusement pour vous ! Mais ce n'est pas parce qu'ils habitent à Béziers ou à Valras que cela change quoi que ce soit à mon propos. Quand je fais observer que là n'est pas la préoccupation immédiate des Français, je ne dis pas qu'ils ne sont pas sensibles à la question des accents ! Mais j'en connais peu qui se jugent discriminés. À Béziers et dans le Biterrois, nous sommes fiers de notre accent qui ne nous apparaît pas comme négatif, contrairement à l'esprit de votre proposition de loi qui victimise. Nous ne nous considérons pas comme des victimes.