J'entends vos arguments, monsieur le rapporteur. Effectivement, l'agrément est une condition nécessaire, mais elle n'est malheureusement pas toujours suffisante. Même si cela n'a rien à voir, je vous rappelle qu'après les attentats de 2015, des associations avaient obtenu l'agrément de l'État pour mener à bien des missions de déradicalisation. Pourtant la gestion financière et les activités de certaines d'entre elles s'apparentaient à du grand n'importe quoi. D'où mes craintes et ma préférence pour la commission d'indemnisation des victimes d'infractions, qui a fait ses preuves ; je regrette que l'on éparpille ces fonds entre différents acteurs.