Je reviens sur vos propos : je trouve désagréable qu'on assimile une critique à de la méfiance vis-à-vis des services d'insertion et de probation. J'ai simplement rappelé que c'est au juge de prendre les décisions qui constituent des peines, et non au directeur du SPIP. Les services d'insertion et de probation ont toute notre confiance !
Cela devient récurrent – on le constate aussi au cours des débats sur la proposition de loi relative à la sécurité globale : dès que nous posons une question, vous l'assimilez à une mise en cause des forces de l'ordre. Ce n'est pas du tout cela !
Il est parfaitement légitime de considérer que le magistrat juge et prononce la peine et que les services d'insertion et de probation ont pour leur part la lourde, mais magnifique, mission d'insertion et d'accompagnement de cette peine.