Il s'agit davantage d'une réaction aux propos de M. le ministre que d'une question. La France insoumise n'a pas participé au groupe de contact, dont tant de gens se félicitent, car nous considérons qu'il visait surtout à essayer d'effacer l'affront fait au Parlement. Il s'agissait de faire oublier la méthode brutale et méprisante utilisée par l'ancienne ministre Belloubet. L'objectif de la plupart de ces prétendues « concertations » avec le Parlement est plutôt d'avaliser les décisions prises par le Gouvernement. Les échanges de cette fin d'après-midi l'illustrent…
Mais il ne s'agit pas ici que de La France insoumise puisque l'opposition des professionnels de la protection de l'enfance est très large. Ainsi, une tribune, signée par plus de deux cents personnalités et organisations, est parue aujourd'hui et les oppositions s'expriment depuis plus d'un an, malgré les mesures égrenées par le ministre. Pourquoi ? Car le tournant sécuritaire, en marche depuis plusieurs années, s'impose au détriment de l'éducatif, comme nos débats budgétaires l'avaient déjà souligné, avec la priorité donnée aux centres éducatifs fermés.