Ce débat est très intéressant ; nous l'avons eu souvent lors des auditions. J'ai écouté attentivement ce qu'ont dit mes collègues à propos de la référence aux conventions internationales et de leur souci d'humaniser ces dispositions, mais les mots « enfant » et « mineur » figurent dans le texte. Quant à la distinction entre enfant et adolescent, elle me semble poser problème sur le plan juridique. Outre que le mot « enfant » renvoie également au droit des successions, on peut se demander si cette distinction sémantique ne conduira pas, un jour, à établir une distinction en droit alors que les principes fondamentaux s'appliquent à tous. Enfin, si vous me permettez ce trait d'humour, on peut aussi parler de minot, comme à Marseille.