Nous proposons par l'amendement CL81 d'interdire explicitement le recours à la visioconférence et à la visio-audience dans toutes les affaires qui concernent des mineurs. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer à ce sujet au moment de l'examen du projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP), où vous nous l'avez resservie, comme lors des débats sur les demandes d'asile pour les personnes en situation irrégulière. La justice se rend par des êtres humains, en présence d'êtres humains, et non par visioconférence. Je ne conteste pas l'utilité de cet outil : je l'utilise très souvent, mais pas pour comparaître devant un tribunal.