J'adresse, à mon tour, tous mes vœux à l'ensemble de la commission des Lois.
Comme l'ont dit le rapporteur et M. Philippe Gosselin, il est essentiel que la sincérité du scrutin ne fasse l'objet d'aucun doute. Je regrette, moi aussi, que mes amendements, qui portaient sur les règles d'encadrement du temps de parole par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, aient été déclarés irrecevables, mais j'ai entendu vos raisons, madame la présidente, et je les accepte.
Attention, en revanche, aux incompréhensions qui pourraient naître du calendrier : les Français que nous rencontrons en circonscription ne voient pas pourquoi nous parlons de l'élection présidentielle alors que rien n'a été dit sur les scrutins départementaux et régionaux qui devraient la précéder et que nous allons entamer l'examen d'un texte prolongeant l'état d'urgence sanitaire – même si vous avez apporté un élément de réponse en rappelant la spécificité de l'élection présidentielle, objet d'une loi organique. Pour les Français, l'élection présidentielle est loin, ce n'est pas leur priorité. Ne semons donc pas le doute dans leur esprit.