Bien entendu, le garde des Sceaux est libre de ses propos. Les parlementaires, quant à eux, sont en droit d'obtenir des réponses s'ils posent une question précise. J'ai posé une question précise : comment pouvez-vous opposer l'écologie et la santé ? Je n'ai pas eu de réponse.
Par ailleurs, veuillez me pardonner d'avoir bondi, monsieur le garde des Sceaux, mais je suis au regret de dire que les réalités du changement climatique et de l'extinction du vivant ne sont ni aléatoires ni subjectives, et qu'elles font l'objet d'un consensus implacable au sein de la communauté scientifique. La question de savoir s'il y a régression ou non se tranche à cette aune.