Nous souhaitons poser les fondamentaux indispensables pour nous engager dans la bataille écologique contre le changement climatique. Ceux-ci manquent encore même si, depuis trois ans, nous avons proposé un certain nombre d'amendements en ce sens et une résolution sur la question de la bifurcation écologique et solidaire.
Ce débat constitutionnel, même si nous doutons de la postérité du présent texte et de son impact, offre l'occasion de revenir sur ce qui nous semble fondamental : la planification de la bifurcation écologique. Il est nécessaire d'adopter une grande loi-cadre pour mettre en cohérence les enjeux environnementaux, démocratiques et sociaux des transformations que nous devons engager.
Nous devons faire évoluer en profondeur l'ensemble de nos modes de production, de consommation et d'échanges, pour faire face au changement climatique et nous y adapter, puisqu'il est d'ores et déjà engagé de manière irréversible. Il est absolument nécessaire de planifier ces changements en partant des réalités locales et en nous appuyant sur l'implication citoyenne des associations et des acteurs économiques et sociaux que sont les agriculteurs et agricultrices.
Afin de permettre cette stratégie d'ampleur, nous proposons d'inscrire un nouveau titre dans la Constitution sur la planification écologique.