Je rappelle que la France a été à l'avant-garde pour déclarer de grands principes. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 précède de plus d'un siècle la déclaration universelle, à laquelle la France a adhéré en 1948. Il n'y a pas à avoir honte ou à nourrir de complexes.
À propos des biens communs, nous n'avons pas été les premiers à réfléchir à cette question. Un certain nombre de pays d'Amérique latine, comme la Bolivie, ont beaucoup avancé sur cette notion. Nous pourrions nous en inspirer, sans ethnocentrisme ni mépris, car il y a matière à enrichir notre propre réflexion et nos travaux de réforme constitutionnelle.