Le débat est extrêmement intéressant et je me félicite que l'on ait retrouvé un peu de sérénité. Nous devons passer à une écologie de résultats – c'est notre philosophie politique –, une écologie humaniste. Mais nous ne pouvons pas tout faire reposer sur l'État, même si celui-ci joue un rôle primordial dans ce domaine. Je vous invite à relire mon amendement : il propose que la France « impose le respect par toute personne du devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration ». Cette formulation vise les pouvoirs publics, et donc l'État, mais aussi les citoyens, les entreprises, les collectivités locales. Ce serait à la fois plus englobant et plus protecteur de la nature, parce que cela donnerait à chacun une part de responsabilité dans la préservation de l'environnement.