C'est en effet un débat que nous avons depuis longtemps et les alertes ne datent pas d'aujourd'hui. S'agissant du HDH, je me souviens qu'à l'époque, le secrétaire d'État Cédric O, qui était au banc, n'avait même pas daigné répondre à nos interpellations sur le sujet : « Cela ne pose aucun problème », avait-il prétendu. Or non seulement cela soulève, cela a été rappelé, la question, fondamentale, de notre souveraineté numérique, mais en outre ces données de santé ne sont pas la propriété de l'État, elles appartiennent aux personnes concernées. Je m'inscris en faux contre l'idée qu'elles seraient, d'une certaine manière, un produit. On nous dit qu'elles serviraient à la recherche, mais celle-ci a bon dos ! La recherche a surtout besoin de financements et, aujourd'hui, ceux-ci ne sont pas à la hauteur.