L'amendement du Gouvernement parle de la prise en charge financière par les établissements de santé sièges des SAMU, mais le vrai problème est la non-rémunération des ambulanciers privés au prix de revient. Il en résulte que beaucoup d'entre eux, notamment la nuit et le week-end, font tout pour ne pas intervenir. Il leur suffit d'ailleurs de porter au minimum le nombre de leurs ambulances… Tout cela retombe sur les SDIS.
Vous savez qu'un arrêté a fixé à 125 ou 135 euros, de mémoire, le prix de l'intervention. Dans la Marne – et c'est assez représentatif du reste de la France –, le prix de revient est trois fois plus élevé. Il tourne autour de 350 ou 400 euros.
Quelles sont les intentions du Gouvernement à l'égard des SDIS ? Envisagez-vous une revalorisation, notamment le week-end, pour les ambulanciers privés ? Sinon, on peut voter tout ce qu'on veut mais on ne s'en sortira pas.