Je nourris un désaccord de fond quant à cette proposition, que la FNSPF évoque de longue date. Elle me semble en effet contreproductive à deux égards. D'une part, des conventions sont souvent signées entre les entreprises – en particulier les plus grandes d'entre elles – et les pompiers, qui prévoient, en règle générale, quinze jours d'absence annuelle. L'autorisation d'absence proposée aurait donc une durée inférieure à celle prévue par les conventions. D'autre part, on adresserait un mauvais signal aux entreprises : elles sauraient que, si elles embauchent un sapeur-pompier volontaire, elles seraient dans l'obligation de lui accorder une autorisation d'absence. Les SDIS doivent travailler localement avec les entreprises situées sur leur territoire pour les inciter à conventionner.