Nous devrions nous poser la question de la valorisation des acquis du mandat d'élu. De jeunes élus choisissent de travailler à temps partiel pour consacrer plus de temps à leur engagement citoyen et décrochent de la vie professionnelle au cours de leur mandat ; leur carrière peut même en prendre un coup. Mais ils ne peuvent valoriser ce qu'ils ont appris au cours de leur mandat. Un quadragénaire adjoint à l'urbanisme, qui a été chargé pendant six ans du plan local d'urbanisme ou du plan local d'urbanisme intercommunal, ne pourrait-il obtenir une équivalence de diplôme universitaire et bénéficier d'une passerelle afin de poursuivre dans ce secteur ? Cela contribuerait à la déprofessionnalisation des élus.