Je suis d'accord avec Pacôme Rupin. Madame la rapporteure, comment un mineur serait-il capable d'un consentement éclairé, libre de toute pression ? Peut-être faudrait-il être plus précis sur ce point, jusque dans la rédaction du texte. Un mineur est de fait soumis à l'autorité parentale, qui peut le conditionner, l'orienter, produire en lui une adhésion forcée.
Par ailleurs, on entend beaucoup le mot « thérapeutes » dans cette discussion. Soyons très vigilants et, là aussi, plus précis. Le code de la santé publique désigne clairement les psychologues cliniciens comme les bons interlocuteurs. Le terme de thérapeute renvoie, lui, à de nombreuses pratiques, que mettent en œuvre des personnes n'ayant pas le diplôme ni la formation qu'il faut : tout le monde peut se targuer d'être thérapeute à condition d'avoir suivi une formation très courte. Il importe d'encadrer l'usage de ce terme, notamment à propos des pratiques ici visées.