Il me semble que vous idéalisez un peu la manière dont peuvent s'exercer certaines compétences à l'échelle d'une communauté urbaine ou d'une métropole. Vous oubliez qu'en matière de tourisme, le choix d'une telle échelle peut nuire à la ville centre ou à de plus petites villes, même si elles sont le fleuron touristique du territoire. On peut comprendre la volonté d'intégration pour les communautés urbaines ou les métropoles, mais le développement et la promotion touristique sont des compétences vraiment particulières, en ce qu'elles sont souvent attachées à un lieu ou à une spécificité qui est tellement localisée qu'elle ne correspond à aucun découpage administratif. Il me semble donc nécessaire de laisser de la liberté aux communes. Je m'étonne que M. Paul Molac soit défavorable à cette mesure qui renforcerait la liberté des pouvoirs locaux. Cela ne me semble pas très cohérent.