Moi, je crois en l'agora et en la vitalité de la démocratie. Quand on se frotte, quand on se cogne, quand on débat, on s'enrichit mutuellement, et de là naît la démocratie. Raccommoder les liens entre les habitants et la vie politique est une impérieuse nécessité, car ils s'abiment chaque jour un peu plus, à tel point que les ennemis de la République s'engouffrent dans les trous.
Depuis un an et demi, et par la force des choses, nous avons dû expérimenter les réunions numérisées. C'était mieux que rien, comme disait ma grand-mère ! Il reste que la visioconférence est une machine à aseptiser le débat.