Je ne voudrais pas laisser croire à mon éminent collègue Sylvain Waserman que je me suis moqué des préoccupations concrètes et légitimes des habitants des territoires transfrontaliers. Ce qui m'a fait sourire, c'est que les capitaux circulent entre les pays sans avoir besoin de certificats ni de contrôles, alors qu'il faudrait s'en préoccuper. Ce qui est risible, par ailleurs, c'est que ceux qui s'intéressent à ces questions en ce moment nous parlent d'un temps que ceux qui n'ont vécu que ce quinquennat ne peuvent pas connaître : le durcissement des mesures de contrainte sur les transports au sein de nos départements nous privera peut-être, dans trois jours, de toute possibilité de déplacement. Vous faites partie de ceux qui ont réduit les libertés fondamentales d'une manière préoccupante ces derniers temps. Voilà ce qui me faisait rire.