À Calais, l'État protège, assure la sécurité de tous, y compris des migrants : un grand nombre d'entre eux échappe en effet aux dangers de la mer. L'État essaie également de les reloger, de les soigner, de les nourrir.
Quelle est votre feuille de route dans le cadre de la présidence de l'Union européenne ? Quels objectifs vous paraissent atteignables ? On constate que des pays, même amis, ne coopèrent pas toujours très bien avec les autorités françaises. Quelles résistances certains pays européens vous opposent-ils ? Vous prônez un peu plus de coopération internationale en matière de sécurité et de justice. En même temps, comme vous l'avez dit, la réponse est loin de se limiter à la dimension sécuritaire.
J'aimerais aussi vous entendre sur l'amont. Du continent africain provient une immigration majoritairement professionnelle, tandis que les réfugiés et les demandeurs d'asile sont originaires, pour l'essentiel, de pays victimes d'une déstabilisation géopolitique. Quelles actions menez-vous spécifiquement à l'égard de l'Afrique, hormis la politique des visas ? Peut‑on améliorer des dispositifs qui ont montré leurs effets bénéfiques, comme l'aide au retour ?