La question institutionnelle n'est pas la seule qui se pose au territoire de Nouvelle-Calédonie. Dans son intervention, le Président de la République a abordé des thématiques diverses, telles que l'égalité entre les hommes et les femmes ou les sujets sociaux, comme la réduction des inégalités, qui sont très marquées en Nouvelle-Calédonie. Vous-même avez évoqué les questions économiques, notamment le nickel, mais il y a aussi le tourisme, la pisciculture, les ressources halieutiques ou l'avenir de la jeunesse calédonienne. Ces sujets ne doivent pas attendre la prochaine élection présidentielle pour être discutés.
Comment, au-delà des forces politiques, pourriez-vous associer la société civile – corps intermédiaires, syndicats, représentants du monde économique, des cultes – et faire que l'ensemble de la société calédonienne s'empare de ces sujets, qui dépassent les questions institutionnelles et dont il semble urgent de débattre ?
Sacha Houlié vous a interrogé sur la façon d'associer le Parlement. Le président de l'Assemblée nationale a créé une mission d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Nos prédécesseurs avaient apporté leur contribution, par le biais de réflexions juridiques, pour tracer des perspectives. Comment pouvons-nous être utiles dans les derniers mois de cette législature ? Comment inscrire nos travaux, qui ont le mérite d'être transpartisans, dans la continuité de ces réflexions ?