Merci, monsieur le ministre, pour votre engagement sans faille depuis le début de cette pandémie et pour la sincérité et l'objectivité de votre regard sur la situation actuelle.
Contre la cinquième vague, fulgurante, notre atout majeur reste notre stratégie vaccinale. Critiquée au départ, elle montre aujourd'hui tout son intérêt : sans elle, le pays serait confiné depuis longtemps.
Le raz-de-marée du variant omicron fait émerger de nouvelles questions. Peu de séquençages, longs et coûteux, sont réalisés, et les données sont partielles : cela laisse penser que les chiffres sont probablement sous-estimés.
Cette semaine, Pfizer et BioNTech ont annoncé que ce variant serait insuffisamment neutralisé après deux doses. Alors que la campagne de vaccination bat son plein, envisagez-vous la possibilité de dispenser des doses adaptées ? Dans son dernier avis, le Conseil scientifique préconise d'augmenter la dose de rappel de Moderna afin d'induire une meilleure réponse immunologique.
J'ai bien compris que la logistique était prête et que, si les avis sont positifs, les âgés de 5 à 11 ans, pourront être vaccinés à compter du 20 décembre.
Craignez-vous un rebond épidémique après les fêtes de fin d'année ?