Les chiffres et les faits sont têtus. Il y a un an, vous lanciez la campagne de vaccination. Beaucoup doutaient de sa réussite. Or, grâce à la mobilisation de tous les personnels soignants, elle a été un succès. C'est cela qui nous permet, avec le passe sanitaire, de vivre presque normalement, ou en tout cas de ne pas avoir à fermer les espaces de vie sociale.
Au centre hospitalier universitaire (CHU) de Nice, 30 % des personnes hospitalisées ont de faux passes sanitaires. Comment lutter contre ce phénomène ?
Comment coordonner les efforts entre le public et le privé, à l'image de ce qui s'était produit lors du premier confinement, pour éviter de déprogrammer un trop grand nombre de soins, dans le cadre du plan blanc, pour les personnes souffrant d'une autre pathologie ?
Un grand nombre de personnes vaccinées qui sont cas contacts et que l'on n'isole pas se révèlent positives au bout de sept jours. Pourquoi ne pas leur délivrer des autotests à faire tous les jours, de manière à vérifier, pendant la semaine d'incubation, si elles ont été infectées ?
La France est le seul pays où l'on choisit son vaccin. C'est un frein à la vaccination. Il est logique de réserver le vaccin Pfizer aux moins de 30 ans, puisqu'on ne peut pas les vacciner avec du Moderna ; pour le reste, on ne devrait pas pouvoir choisir le vaccin que l'on reçoit, car cela n'aide pas les professionnels de santé. Il me semble important de mener une campagne de communication sur ce sujet.
Enfin, et même si je ne suis pas favorable à ce que l'on réintroduise le remboursement des tests antigéniques ou PCR pour toutes les personnes non vaccinées, on pourrait faire une exception pour le 24 et le 31 décembre, comme le recommande le Conseil scientifique. Cela permettrait à tout le monde de passer sereinement les fêtes de Noël et du jour de l'An.